TONTON GEORGES
J'aime l'univers de Georges Brassens. J'aime les personnages qu'il a croqués, des passantes au patron dégeulasse du bistrot , d'oncle archibald à la brave Margot, sans oublier la Jeanne de l'impasse Florimont. Et puis ce sont des mélodies qui se retiennent comme de vrais chansons populaires. Pour se le prouver, écoutons les nombreuses interpétations pour goûter la saveur de la musicalité.
La rigueur de l'écriture n'empêche pas la poésie, l'étonnement, l'humour, les cins d'oeil. Et tout cela nous fait aimer le personnage. Il passe les générations. Le public d'hier et d'aujourd'hui se reconnait dans ces histoires cocaces et tendres, mordantes et débridées. On rit aux frasques de tonton Nestor et on regrette encore ce vieux Léon, accordéonniste qu'on n'a pourtant pas connu. On imagine Les déboires du juge violé par le gorille et on participe à la belle rébellion des femmes du marché de Brive la gaillarde.
Pour les guitaristes chanteurs, Georges Brassens est à lui seul un pédagogue de l'accompagnement par la richesse des accords et sa technique musicale.
Je chante donc Georges Brassens avec quelques chansons de prédilection : "Les amoureux des bancs publics", "je m'suis fait tout petit", "l'orage", etc.
Je regrette de ne l'avoir vu sur scène s 'éponger le front avec son mouchoir blanc avant d'attaquer la prochaine chanson. J'aurais voulu le voir ébaucher le début d'un sourire en chantant le roi des cons.
Ce qui est surprenant c'est la continuité sans faille de son oeuvre du premier microsillon aux chansons ressuscitées par Bertola. Il a montré un souci constant de qualité, sans jamais cèder à la moindre facilité.
Chapeau l'ami Georges.
(Photo : Couverture de Brassens en bande dessinée)
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