LA CLIQUE
Jours d’été magiques des déplacements de la clique. Mon père en était l’animateur incontournable, soufflant dans son clairon les quelques airs du répertoire. Le patronage des Légionnaires de Saint Michel drainait les jeunes et les moins jeunes du côté des curés. Entre le football, la gymnastique et la musique tu pouvais trouver de quoi t’épanouir. Les autres, les laïcs, allaient au PLL, que l’on prononçait Peu Leu Leu (Patronage Laïque de Locmiquelic).
Le dimanche, c’était donc le déplacement pour un défilé ou un concours dans une commune du département. Joyeuse ambiance dans le car des hommes en blanc, aux instruments cuivrés. Le point de ralliement se faisait invariablement à la croix, près de l’église devant café de Duic, quartier général des Légionnaires. La fièvre du départ et le bonheur des hommes ne se laissaient pas trahir par le ronronnement du car .
Le répertoire se bornait à quelques morceaux joués avec les trois notes do mi sol des clairons et roulés sur les cascades des battements des tambours.
Le drapeau ouvrait la marche toujours rythmée par le martèlement des caisses .
Le défilé durait trois heures sous le soleil, le vent ou la pluie mais sous les applaudissements des badauds et des spectateurs.
Quelle fierté pour moi de figurer à la droite du drapeau, du haut de mes sept ans, avec pour grand privilège la charge de porter le clairon de rechange.
Et de blanc vêtu, comme les grands, avec la joie immense d’appartenir à la confrérie. Aujourd’hui, encore, un doux frisson m’envahit lorsque passe une fanfare, délicieux retour à l’enfance.
Le sommet de l’année se situait bien sûr à la fête des Langoustines où la clique paradait devant son public et devant les milliers et milliers de spectateurs qui envahissent les rue de la « Terre Sainte».
Mais les Langoustines, c’est une autre histoire.
(Photo : clique à la fête des langoustines de Locmiquélic)
Le dimanche, c’était donc le déplacement pour un défilé ou un concours dans une commune du département. Joyeuse ambiance dans le car des hommes en blanc, aux instruments cuivrés. Le point de ralliement se faisait invariablement à la croix, près de l’église devant café de Duic, quartier général des Légionnaires. La fièvre du départ et le bonheur des hommes ne se laissaient pas trahir par le ronronnement du car .
Le répertoire se bornait à quelques morceaux joués avec les trois notes do mi sol des clairons et roulés sur les cascades des battements des tambours.
Le drapeau ouvrait la marche toujours rythmée par le martèlement des caisses .
Le défilé durait trois heures sous le soleil, le vent ou la pluie mais sous les applaudissements des badauds et des spectateurs.
Quelle fierté pour moi de figurer à la droite du drapeau, du haut de mes sept ans, avec pour grand privilège la charge de porter le clairon de rechange.
Et de blanc vêtu, comme les grands, avec la joie immense d’appartenir à la confrérie. Aujourd’hui, encore, un doux frisson m’envahit lorsque passe une fanfare, délicieux retour à l’enfance.
Le sommet de l’année se situait bien sûr à la fête des Langoustines où la clique paradait devant son public et devant les milliers et milliers de spectateurs qui envahissent les rue de la « Terre Sainte».
Mais les Langoustines, c’est une autre histoire.
(Photo : clique à la fête des langoustines de Locmiquélic)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil