CABARET
Avant de les fréquenter en acteur, j'y ai été spectateur. Kloz en douet, à Merlevenez, tenu par Le truculent Lucien Gourong, m'a conduit vers Monique Morelli, Jehan Jonas, Anne Vanderlove, Ricet Barrier, Jean Marie Vivier et tant d'autres.
J'ai chanté dans les cabarets où l'on mange, les plus difficiles sans doute. Dans les années 80, fleurissaient un peu partout en Bretagne les soirées-cabarets dans les bistrots. Lorsqu'on arrivait sur le lieu, on s'inquiétait de savoir si ça se passait près du comptoir ou dans une salle à côté. S'il vous plait, aubergiste, ne servez pas de consommations pendant le spectacle. Bien sûr, camarade, on, respecte les artistes ici.
J'avais une très volumineuse sono orangée. L'ampli et la table de mixage contenus dans des boites savamment agencées par le père de Dom Le Guichauoua nous suivaient dans nos pérégrinations. A vrai dire, j'ai toujours préféré chanter sans sono. Personnellement, je trouve que la sono est une barrière devant le public. Etre au milieu d'une cinquantaine de personnes et écouter le silence au milieu d'une chanson, c'est un peu comme le début d'une extase.
j'aime aussi la chanson qui a du coffre, le direct sans effet, le naturel. Merci au cabaret et je veux très vite le retrouver.
(Affiche du cabaret Le Paris à Brest)
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