UNE ILE
La bouche et la main s'y répondent
Pour le baiser de l'infini
Où les eaux des rêves s'y fondent
En des vagues de nostalgie
Le couteau des vents la dévore
Pour fouiller à vif ses cheveux
Comme un noyé étreint encore
Le souvenir des jours heureux
Les maisons basses sous la lune
Confient leur vie en chuchotant
Ici les chats ont fait fortune
En mangeant des poissons d'argent
On rit surtout de sa misère
On vieillira jusqu'au printemps
Ou le genêt fleurit la pierre
Sur côte sauvage du temps
CD "Sur les bords de toi"
( Dessin : Les trois amis de Maryvonne Le Thuaut)
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